Méthodes : La didactique

blaise-pascal.jpg> Pascal - Les Pensées - Divertissement

Composition de didactique

Devoir noté 12/13 sur 20 à la session 2011 de l’agrégation interne de lettres modernes


SUJET :

« En vous fondant sur l’étude de la liasse « Divertissement » des Pensées de Pascal envisagée comme une œuvre intégrale, vous définissez à l’intention d’une classe de Première un projet d’ensemble et vous en précisez les modalités d’exécution. »

 

 

« Les papiers d'un mort » : c'est par ces mots que Michel Le Guern  désigne l’œuvre  inachevée de Blaise Pascal qui nous est parvenue sous la forme de vingt-sept liasses donnant l'esquisse d'un premier classement fait par l'auteur lui-même avant sa mort en 1662.

Le projet de Pascal, s'il possédait une finalité apologétique - démontrer la supériorité de la religion chrétienne - était dans sa première partie de nature plus anthropologique. À l'égal de La Fontaine, La Bruyère ou La Rochefoucauld, Pascal est aussi un moraliste qui examine l'homme et veut d'abord faire le tableau de la misère de l'homme sans Dieu pour fléchir son lecteur et le préparer à une conversion dans le second temps de son oeuvre. La liasse VIII,  intitulée « Divertissement » s'inscrit dans cette première perspective anthropologique. Elle se compose de sept fragments parvenus à des stades divers d'élaboration, de la phrase unique au développement sur plusieurs pages. Cette fragmentation rend complexe la lecture des Pensées tout en faisant écho au grand succès que rencontrèrent au XVIIe siècle les formes brèves.

Puisque les Pensées et donc la liasse «Divertissement » cherche à agir sur le lecteur, à le fléchir, cette liasse, considéré comme une oeuvre complète, sera l'occasion d'aborder en classe de Première l'objet d'étude intitulée «  l'argumentation : convaincre persuader et délibérer ». Il s'agira de mettre en évidence la diversité des stratégies argumentatives employées par Pascal dans un ouvrage hétérogène et inachevé en insistant sur le fait qu’hétérogénéité et inachèvement sont à la base même de l'efficacité argumentative de la liasse.

Dans une première partie, nous réfléchirons aux éléments nécessaires à la mise en place de la séquence ainsi qu'aux particularités du texte étudié en oeuvre complète puis nous détaillerons les différentes séances en y intégrant les évaluations.

 

 

L'argumentation est un objet d'étude connu dès le collège par les élèves. En seconde, ils ont en outre déjà travaillé sur la distinction entre  convaincre et persuader. Le programme de Première offre l'occasion d'aborder l'argumentation de façon transversale à travers presque tous les objets d'étude. Ainsi pouvons-nous situer notre séquence au deuxième trimestre après avoir abordé les lumières en tant que « mouvement littéraire et culturel européen ». Les textes du XVIIIe siècle auront donné aux élèves les prérequis nécessaires en matière d'argumentation directe et indirecte. Nous faisons ainsi fi de la chronologie littéraire mais cette progression permet de passer de textes comme ceux de Voltaire qui intègre une dimension argumentative à une oeuvre la liasse divertissement qui relève entièrement de la littérature d'idées.

Les objectifs que nous assignons à cette séquence sont d’ordre culturel et disciplinaire. En effet, Pascal est un personnage capital aussi bien de l'histoire littéraire que de l'histoire des idées, et en cela, étudier une liasse de Pascal permet une transition vers l'année de terminale et la matière de la philosophie. L'expression « divertissement au centre pascalien » a d'ailleurs quitté le domaine littéraire pour s'installer dans celui de tous les jours : autant savoir de quoi il s'agit précisément. D'autre part, le texte de Pascal va nous donner l'opportunité de réfléchir aux différents genres de l'argumentation. Que sont , ou qu’ auraient été les Pensées ? Un essai? Une somme de fragments ? Et que dire de cette constante tension vers le dialogue qui nous frappe à la lecture de la liasse « Divertissement » ?

La séquence que nous allons présenter va se dérouler sur huit heures et comptera cinq séances. La première de ces séances envisagera la liasse dans son ensemble : il s'agira de mettre en évidence la tension entre ordre et désordre qui y est perceptible et de montrer comment la notion de divertissement parvient à se construire. La deuxième séance s’ intéressera au fragment bref, outil emblématique des moralistes. Nous verrons que tous les fragments ne sont pas de même nature et comment ils s'éclairent les uns les autres. En troisième temps de la séquence envisagera la progression argumentative dans un fragment long. Ensuite viendra un temps d'évaluation. Il s'agira d'un travail d'invention avec comme support un extrait du fragment 126. La cinquième séance établira un bilan et nous renouerons donc avec une vue d'ensemble de la liasse pour nous demander si Pascal cherche à convaincre ou bien à persuader son lecteur.

 

 

La première séance, d'une durée de deux heures se donne comme objectif de montrer qu'au-delà d'un désordre apparent, la liasse « Divertissement » possède une forte unité thématique et que ledit désordre ne doit pas être  considéré comme une faiblesse et qu’il constitue un rouage essentiel de la démonstration pascalienne

En dépit d'un aspect morcelé, les nombreuses répétitions du mot « divertissement », sa place comme un pantonyme régissant l'ensemble de chaque fragment, les répétitions également du verbe « détourner » auquel « divertissement » est étymologiquement lié, les nombreux exemples concrets (« la chasse, le jeu, la royauté, la conversation des femmes ») que Pascal donne du divertissement, en un mot ce que l'on peut appeler la technique du ressassement permet d'imposer à l'esprit du lecteur une définition du divertissement comme moyen par lequel l'homme cherche à oublier ce qui l’afflige, et en particulier qu'il est mortel. La liasse reste donc toujours centrée sur son objet. Cela est vrai aussi pour le fragment 125 qui n’évoque pas pourtant explicitement la notion de divertissement. Si on le rapproche du fragment 123 dans lequel est constatée l'infinie distance qui sépare l'homme de Dieu et l’ inutilité du divertissement pour ceux qui sont dans la béatitude, on comprend que l'insatisfaction qui est en l'homme est en fait un besoin d'infini que seul peut combler Dieu.

Cependant l'impression de déstabilisation persiste quand on considère par exemple le dialogue contenu dans le fragment 123 et qui surgit hors de toute situation d’énonciation précise. Cela n'est pas que le fruit de l'inachèvement, chez Pascal, l'absence d'ordre est un refus d'ordre. Il s'agit d'écrire un « projet confus » à l'image de celui qui se forme dans l'homme (fragment 126). On a donc affaire à une forme-sens et l'écriture éclatée des Pensées prend une dimension spéculaire, tendant à l'homme le miroir dans lequel il verra ses « contrariétés ».

La fragmentation du propos impose donc un mode de lecture particulier, fondé sur le recoupement. Ainsi les fragments les plus courts seront éclairés par ceux, plus longs. L'idée exprimée au fragment 128 est développée à plusieurs reprises par ailleurs, comme en témoigne la répétition obsessionnelle du verbe « penser » en structure négative. De là se dégage la thèse de Pascal. Son point de vue sur le divertissement est critique. Selon Pascal, le divertissement est une illusion qui détourne l'homme de la pensée de la mort et, partant, de Dieu. Le bonheur feint qui s'obtient avec le divertissement n'a rien de commun avec la « béatitude » de celui qui a trouvé Dieu. Observons cependant que sa condamnation du divertissement n'est pas entière comme en témoigne cette phrase d'allure sentencieuse « sans divertissement il n'y a point de joie ; avec le divertissement, il n'y a point de tristesse ». Même s'il est médiocre, le divertissement et le seul moyen humain pour éviter la souffrance.

 

Au terme de cette première séance, les élèves auront pu voir qu'en dépit de l'écriture discontinue de la liasse, celle-ci repose sur un thème et une thèse clairs et cohérents. La deuxième séance sera l'occasion d'approfondir l'étude des formes brèves et de mettre en relief leur valeur argumentative.

 

 Même s'il peut sembler commode de regrouper sous la dénomination commune de « fragments brefs » les plus courtes parties de la liasse, à l'examen il apparaît qu'on a affaire à des éléments  en fait très hétérogènes. Pour le montrer, nous nous appuierons sur les comparaisons entre les fragments 123 et 128. De nature différente, leur impact argumentatif est aussi différent. Le fragment 128 s'apparente à une maxime par son autonomie et sa portée généralisante. Elle est détachable de l'ensemble, et paraît le fruit d'une observation du genre humain. Sa force argumentative vient de son caractère paradoxal : affirmer que la pensée de la mort est pire que la mort elle-même surprend et peut initier une prise de conscience de ce lecteur qui comme le dit Pascal ne se « voit » pas. La maxime substitue à la vision aveugle de l'homme celle plus aiguë du moraliste.

Bien que plus développée, le fragment 123 est exemplaire de l'inachèvement des Pensées et possède par là même un caractère elliptique qui le rend plus opaque. Ce fragment juxtapose une première phrase à la syntaxe complexe qui dissimule un présupposé : l'homme n'est pas heureux. Le dévoilement est brutal, encore une fois il s'agit d'opposer les vaines satisfactions issues du divertissement à la béatitude de Dieu et des saints desquels le fragment nous incite à nous rapprocher. S’élève alors une voix non identifiée à laquelle répond une autre voix tout aussi anonyme. Le lecteur doit mobiliser toute sa compétence herméneutique pour comprendre que la première voix est une objection qu’anticipe Pascal, une objection de la part de cet honnête homme libertin qui est sa cible quand il écrit les Pensées, une objection à laquelle il répond. Ici, c'est l'inachèvement même qui en déstabilisant le lecteur, force sa réflexion. Brouillage générique puisqu'on ne sait si on doit considérer ce court texte comme un dialogue ou une assertion d'ordre anthropologique, violence du dévoilement de la condition misérable de l'homme sans Dieu, ce fragment à une force illocutoire dans la mesure où il modifie le statut du lecteur par la déstabilisation.

 

En dépit du décès prématuré de Pascal, tous les fragments ne sont pas l'équivalent de simples brouillons, certains ont un degré de rédaction presque définitive. C'est le cas du fragment 126 dont nous allons proposer une lecture analytique pour la troisième séance.

 

Le fragment 126 rompt avec la technique de l'écriture discontinue et va être l'occasion de voir comment progresse l'argumentation dans un fragment long. Tel sera donc notre axe de lecture pour mener l'étude des sept premiers paragraphes du texte. Nous restreignons volontairement la taille du texte afin que l'élève parvienne à garder une vue d'ensemble. L'étude de la progression étant plus compatible avec une démarche linéaire, nous établirons d'abord que le texte laisse entrevoir une composition nette et logique : après le mot titre qui fédère l'ensemble du fragment nous remarquons qu'une même structure se répète deux fois : un couple de paragraphe « (deux et trois puis cinq et six) s'intéresse aux causes du divertissement comme en témoigne l'anaphore « de là vient que » ou les mots « causes » et « raisons » puis est suivi par un paragraphe unique (quatre et sept) permettant le développement d'un exemple concret qui étaye l'argumentation. L'étude précise du texte va nous permettre d'approfondir ce qui a été vu en première séance en nous penchant sur les origines du divertissement. Les paragraphes deux et trois nous montrent que Pascal après avoir envisagé comme cause du divertissement le fait de ne « ne pas savoir demeurer en repos dans la chambre », c'est-à-dire l'explication à la fois physique et psychologique, va aller plus loin et remonter aux « raisons », autrement dit les causes premières, les principes du divertissement. Si l'homme ne peut rester en repos c'est pour ne pas voir la réalité de la condition humaine « faible et mortel(le) ». L'explication est  existentielle et métaphysique. Un raisonnement a fortiori va appuyer cette idée dans le quatrième paragraphe : ce qui est valable pour le roi l'est à plus forte raison pour le commun des mortels. Les paragraphes cinq et six nous ramènent à l'obsession de Pascal, trouver la « raison des effets ». Il montre que le divertissement suffit à expliquer l'ensemble des activités humaines, qu'elle soit sérieuse ou frivole. Le paragraphe sept qui vient ensuite possède une structure plus complexe. Il démarre sur un exemple de divertissement, la chasse qui est en réalité une activité autotélique, ne valant que pour elle-même, « ce n'est que la chasse et non la prise qu'il recherche ». Cet exemple met en évidence la contradiction interne de l'homme pris entre repos et agitation que Pascal explique par la double nature de l'homme, fait de grandeur et misère, ces deux « instincts secrets » qui le gouverne. Le paragraphe se clôt sur une formule qui évoque un bilan partiel de l'argumentation « ainsi s'écroule toute la vie », vie marquée par un cycle infini ou l'homme croit aspirer un repos qu'il trouvera vite insupportable avant de se laisser à nouveau séduire par le divertissement.

Le fragment 126 nous donne donc une image, peut-être trompeuses, de ce qu'auraient été les Pensées achevées, avec un développement continu alternant arguments et exemples et faisant appel à la logique du lecteur en insistant sur les relations de causalité. Par la suite, le fragment 126 va changer son orientation argumentative et chercher à agir de façon plus affective. Ce sera l'objet de notre quatrième séance pendant laquelle sera proposée une évaluation.

 

Si l'on isole du fragment 126 l'extrait suivant « d'où vient que cet homme… heureux pendant ce temps-là », on pourra le soumettre aux élèves qui reconnaîtront l'amorce d'un apologue. Il y a bien en effet une structure en deux parties opposant une situation particulière « cet homme » à une réflexion plus générale, « l'homme ». On remarque une transformation simple, de « troublé », le personnage voit son humeur s'améliorer considérablement. Quant à la situation qui affecte le personnage , elle a évidemment un caractère symbolique rappelant la mortalité de l'être humain.

Ces réflexions préalables vont nous permettre de donner ce court texte comme support à une écriture d'invention dont l'intitulé exact sera : « Le divertissement tel que l’entend Pascal n'existe-t-il pas encore dans notre société contemporaine ? Vous rédigerez un apologue d'une soixantaine de lignes dans lequel vous présenterez une incarnation moderne de la notion de divertissement."  Le professeur attend de l'élève qu'il sache reproduire les caractéristiques formelles de l'apologue-un récit à valeur argumentative-une structure en deux parties, un caractère allégorique mais aussi qu'il réussisse l'adaptation de la notion au monde contemporain. En toute logique, la composante religieuse peut être abandonnée, on privilégiera toute idée d'une multiplication des activités que ce soit dans le cadre professionnel ou des loisirs afin de se dissimuler à soi-même un vide existentiel.

 

 

Apologue, Maxime, raisonnement a fortiori, nos premières séances nous ont amené à dégager plusieurs procédés argumentatifs utilisés par Pascal dans la liasse divertissement. Il est temps maintenant de faire un bilan synthétique dans lequel nous nous demanderons si Pascal choisit plutôt de convaincre ou de persuader.

 

 

La cinquième séance étendra sur deux heures et développera une réflexion en trois temps. Il s'agira d'abord de montrer qu'en dépit des affirmations de Pascal qui dit s'adresser d'abord au coeur, il utilise des stratégies argumentatives cherchant à atteindre la logique, l'intelligence de son lecteur. Ainsi peut-on citer les différents types de raisonnement, inductif dans le cas de l'apologue qui nous permet d'inférer d'un cas particulier une loi générale et a fortiori grâce à l'exemple deux fois présent du roi. Mais le propre de l'argumentation pascalienne est sa méthode dialectique,. Ce constant renversement du pour ou contre, il l'applique dans le fragment 126 au divertissement. Montrer la présence simultanée, la coexistence en l'homme du désir de repos et du mouvement nous amène au plus près de sa vérité. Pour le lecteur, il s'agit de comprendre, c'est-à-dire de réunir par la pensée ces réalités contradictoires et c'est donc à son raisonnement que Pascal fait alors appel.

Après ce premier mouvement concessif, nous verrons que Pascal privilégie néanmoins l'argumentation affective, tout d'abord par les nombreux procédés d'implication qu'il utilise. Les Pensées sont un ouvrage adressé. Le « je » de Pascal imprègne le texte de sa subjectivité à travers les exclamations et suppose un « tu » qui vas se matérialiser à travers des interrogations et des impératifs. Dans cet essai anthropologique le lecteur est l'objet autant que le destinataire, il faut donc l'interpeller. D'autre part, on observe une tension vers le dialogue à plusieurs reprises, dans le fragment 123 mais aussi à travers la répétition de « me direz-vous ». En se créant ainsi un interlocuteur, en l'impliquant entièrement, Pascal le prépare à une rhétorique de la violence dont nous parlerons en troisième partie.

Pour satisfaire aux exigences du « movere», Pascal va utiliser dans la liasse « Divertissement » trois procédés majeurs : le martèlement, l'écriture discontinue et les images. Le martèlement s'exprime à travers les nombreuses répétitions qui au-delà de la fragmentation donnent au texte sa ligne de force mais aussi à travers des maximes qui s'imprimant dans l'esprit du lecteur, agissent tels des commandements.  L'écriture discontinue engage une participation active du lecteur qui poursuit dans son esprit ce que Pascal se contente d'initier. Et comme le souligne Lucien Goldman dans le Dieu caché, à « l'absence d'ordre rationnel » correspond « l'impossibilité de trouver une vérité dans le monde ». La lecture des Pensées ne fait alors que reproduire ce parcours dans l'obscurité qu’est la vie. Quant aux images, voyons celle qui clôt la liasse : « Que le coeur de l'homme est creux et plein d'ordure! » Loin de la bienséance classique, cette image de nos coeurs humains vides de Dieu correspond à une volonté provocatrice, mais aussi plus largement au désir d'humilier l'homme pour le préparer à entendre l'apologie que Pascal compte faire dans la seconde partie de son ouvrage. Ce bilan permet donc d'établir que Pascal s'adresse certes à la raison mais qu'il privilégie l'agrément, la persuasion pour toucher son lecteur. Selon lui, la raison à ses limites, il faut parler au coeur.

 

Au termes de cette séquence, les élèves auront étudié une oeuvre complète appartenant à la littérature d'idées et qui propose un éventail de stratégies argumentatives très large. Conformément aux instructions officielles, ils auront pu travailler sur l'argumentation directe et indirecte, et approfondir les notions de conviction et de persuasion. En outre, d'un point de vue culturel, la pensée pascalienne est vraiment centrale, nous le verrons dans les prolongements possibles à cette séance.

Le prolongement le plus intéressant serait à faire dans une classe de première littéraire ayant à traiter l'objet d'étude  « Les Réécritures ». On proposerait alors la lecture du roman de Jean-Philippe Toussaint La salle de bains qui met en scène un narrateur-personnage méfiant envers tout ce qui ressemble à un divertissement. Commencer l'étude de ce roman après la correction du devoir d'invention permettrait une bonne transition. Si on veut aller plus loin dans notre démonstration de la permanence de la pensée pascalienne et établir un lien entre littérature et cinéma, l'on pourra avec profit visionner un extrait ou l'intégralité du film d'Éric Rohmer Ma nuit chez Maud dans lequel Jean-Louis le croyant et Maud la libre penseuse vont commencer un dialogue philosophique dans une atmosphère de séduction autour du Pari de Pascal.  FV