Menus Propos : le blog d'Elettra

Des nouvelles de la marquise

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Juillet 2008: après 1200 pages lues sur la vie de Paul Valéry, non seulement je ne sais plus qui je suis mais je ne sais toujours pas non plus qui il fut.

 

Février 2013: suite à la lecture du tome I de la biographie de Louis Aragon, je renonce à me procurer le tome II.

 

Juin 2013: grâce à la biographie consacrée à Madame de Sévigné par Stéphane Maltère, ouvrage d'un format compact et synthétique comme tous ceux publiés dans la collection "Folio biographies", l'agrégatif ne décède pas.

 

Bien entendu, vous ne lirez pas l'histoire de la vie de chacun des auteurs au programme... Mais quand l'oeuvre a une résonance fortement autobiographique, il est tout aussi prudent qu'intéressant de le faire. Pour comprendre vraiment les Lettres de l'année 1671, il est bon de replacer dans un contexte plus large et sous un regard autre que celui, subjectif,  de la marquise les événements et les personnages qui sont évoqués. Les relations entre la mère et la fille, la séparation, la petite Marie-Blanche, mais aussi en remontant dans le temps l'enfance de Françoise, le badinage avec son cousin Bussy-Rabutin, la vie mondaine et précieuse, la vie aux Rochers, Fouquet et la disgrâce, le mariage, la formation intellectuelle de Marie, la naissance et les origines, tout ce qui a façonné la personnalité et la vision du monde de la marquise est évoqué dans ce livre.

 

Quatrième de couverture:

 

 

"Marie de Sévigné (1626-1696) est un écrivain sans le savoir : rien ne préparait le millier de lettres qu’elle a écrites à voir le jour sous le nom d’œuvre. Mais l’épistolière la plus célèbre de France est une femme au destin particulier : orpheline de bonne heure, elle échappe au couvent pour recevoir une éducation dont elle tirera tout le profit dans la société du XVIIème siècle dans laquelle elle brille par son esprit et son naturel. Témoin privilégié de son temps, de la Fronde au règne de Louis XIV, elle est surtout, lettre après lettre, l’historienne de sa propre vie, partagée entre son devoir et sa passion maternelle.
Roger de Bussy-Rabutin, auteur féroce, ne s’y est pas trompé, qui écrit au sujet de sa cousine : « Rien n’est plus beau que ses lettres ; l’agréable, le badin et le sérieux y sont admirables ; on dirait qu’elle est née pour chacun de ces caractères. »"